Pour favoriser les conférences à distance ou tout simplement en interne, les entreprises Google et Acer se sont associées pour lancer le « Chromobase for meeting ». Il s’agit d’un appareil tout en un, dédié exclusivement à la visioconférence et conçu pour les petites entités telles que les start-up. Acer-Chromebase

Spécifications du Chromobase

Le Chromobase for meeting est la version finie de son prédécesseur Chromobox for meeting créé en 2014. Ce dernier évolue sous Chrome OS, se présente sous forme de petit boitier et ne possède pas d’écran. Asus, HP et Acer ont participé à sa commercialisation telle une solution de visioconférence pour les grands espaces. Tandis que son grand frère est un dispositif Android à base de chrome et de WebTC. Il est équipé d’un écran tactile de 24 pouces avec une résolution haute dimension. Le matériel est aussi doté de trois ports USB, de deux haut-parleurs stéréo, de quatre microphones et de webcams. Outre le port Ethernet, le bluetouth version 4.0 est également de la partie. Sinon, à part la connectivité via wifi, le Chromobase for meeting embarque un processeur Intel Celeron 3215U %

Les avantages du Chromobase

A l’instar de toutes les autres solutions de visioconférence, celle-ci permet de communiquer avec plusieurs personnes, en temps réel en utilisant les réseaux internet, notamment jusqu’à 25 participants.
Cette méthode est plus rentable parce qu’au lieu de perdre du temps à se déplacer pour assister à un séminaire, on pourra le consacrer à des activités plus avantageuses. Ainsi, ce système réduit les frais de déplacements et évite la fatigue des voyages.

Par ailleurs, il offre une sécurisation de données performantes et un processus de mise à jour automatique. Concrètement, l’appareil est sécurisée par une puce de 1,2 TPM (Trusted Platform Module) et un logiciel de vérification appelé « boot verified ». En outre, un compte invité permet à un interlocuteur de l’utiliser sans compte Google.

De nouvelles fonctionnalités pour ces outils de gestion à distance sont disponibles. Ainsi, les administrateurs peuvent par exemple, suivre la santé de leur parc d’appareils à partir des notifications.
Google offre le Chromobase à un prix très abordable, USD 799$. Pour le moment, il n’est disponible qu’aux Etats-Unis, au Canada, au Royaume-Uni, en Irlande et en Australie mais il devrait arriver bientôt sur le marché d’ici quelques mois.

Communication du socle interministériel des logiciels libres .

Le Socle interministériel des logiciels libres a édité en 2016 une liste d’une centaine de logiciels libres. Parmi ceux-ci, certains peuvent être utilisés dans les écoles, les administrations et les entreprises.

logiciel gratuit
logiciel gratuit

Voici le document:

http://references.modernisation.gouv.fr/sites/default/files/SILL-2016-socle-interministeriel-logiciels-libres.pdf

Cela a levé quelques boucliers parce qu’au même moment le ministère de l’éducation nationale annonçait son partenariat avec Microsoft, qui n’est pas du tout dans la mouvance du logiciel libre.
Nous ne donnerons  pas notre avis sur cette polémique, nous avons juste procédé à une sélection de logiciels du monde libre comme Prowise Presenter : logiciel complet pour votre tableau blanc interactif qui sont intéressants à utiliser dans le cadre de la préparation de cours avec le TNI.

Notre étude fait le point également d’Open Sankoré, logiciel libre pour les TNI, pour consulter le détail de l’étude, suivez ce lien

http://www.tableauxinteractifs.fr/logiciels-tni/logiciels-enseignement/liberez-les-logiciels/

Attention,  gratuit n’est pas libre…

On doit faire la nuance entre le logiciel  libre et le logiciel gratuit, quand on utilise un logiciel  gratuit, il faut savoir que c’est du gratuit pour soi, mais que le modèle économique n’est pas complètement gratuit… On a plusieurs cas de figure…

– vous bénéficier du système gratuit dans une version limitée mais vous pourrez l’utiliser dans une version payante en fonction de vos besoins;
– vous utilisez le service  gratuitement, et le fournisseur du service se rémunère autrement (vous êtes utilisateur mais non payeur), c’est le type de service que propose Facebook qui se rémunère sur les publicités

Parfois vous bénéficier du service avant même que la version payante soit au point, ou avant même que le fournisseur du service n’ai développé sa régie publicitaire, dans ce dernier cas le fournisseur du service est en phase d’acquisition de « trafic » et parie sur l’avenir; cela est rendu possible dans le contexte de « soutien à l’investissement ».

Par exemple voici un outil de création et soumission de quiz compatible PC et tablettes:

http://www.tableauxinteractifs.fr/logiciels-tni/logiciels-enseignement/kahoot/

Faut-il toujours choisir le libre?

C’est d’abord une question de philosophie. Cependant, il convient de se poser quelques questions.

– Lorsqu’un logiciel propriétaire répondant parfaitement aux besoins et dont tous les utilisateurs potentiels sont formés existe, est-il judicieux de changer leurs habitudes pour leur imposer un logiciel nouveau?  Faudra-t-il introduire de la formation pour que l’utilisation de ce logiciel soit aussi efficace que le logiciel de référence?  Attention à bien identifier les coûts cachés, ceux de la formation, de l’éventuelle perte de productivité, ou la complication des échanges avec des partenaires n’utilisant pas ce format de fichier.

– Lorsque les utilisateurs sont peu nombreux, il est probable que le développement gratuit et libre ne se fasse pas. C’est le cas du marché des TBI où seuls les gros fabricants ont pris l’initiative de mettre à disposition un logiciel performant.

– À l’inverse, pour de très petits marchés, on peut trouver des programmeurs passionnés qui vont développer un logiciel répondant parfaitement aux besoins de ce public restreint. C’est par exemple le cas de logiciels de Direction d’école.

– Lorsque la question de prix est cruciale et que l’on est éventuellement prêt à perdre un peu en fonctionnalité, le recours au logiciel libre est une possibilité. Il existe de petites merveilles qui sont d’un niveau comparable à des logiciels coûtant plusieurs centaines, voire milliers d’euros.

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http://www.tableauxinteractifs.fr/logiciels-tni/logiciels-tbi/logiciel-workspace-interwrite-l-e/

http://www.tableauxinteractifs.fr/logiciels-tni/logiciels-tbi/logiciel-open-sankore/

http://www.tableauxinteractifs.fr/logiciels-tni/logiciels-tbi/easiteach/

Aujourd’hui, le système d’enseignement est en marche vers le numérique en utilisant les nouvelles technologies comme appui, dont l’écran interactif tactile. D’ailleurs, de nombreux établissements scolaires ont déjà investis dans ce genre de dispositif, avec lequel les étudiants collaborent facilement et interactivement, sans avoir affaire à d’autres appareils externes connectés. En effet, au cours de ces dernières années l’écran interactif a subi de nombreuses améliorations quant à ses fonctionnalités afin qu’il puisse être un outil de travail performant dans le domaine pédagogique.

ecran interactif
ecran interactif

Les écrans interactifs

Selon Ken Colson le vice-président des ventes et du marketing  pour AV UNIFIED -une société d’audiovisuel dont le siège se trouve à Atlanta- l’usage des écrans interactif au sein des écoles ne cesse de se développer.

La résolution, la luminosité ainsi que la durée de vie ont été les points clés pour la vente. L’écran interactif ne nécessite pas de lampe de remplacement, et plusieurs modèles disposent d’un ordinateur intégré OPS sans besoin d’être relié à un dispositif externe. C’est un véritable appareil tout-en-un qui intègre toutes ces commodités. D’après Colson, ces critères ont été le moteur de la réussite du marché des écrans tactiles interactifs.

Les modèles Android

La grande part des écrans interactifs dédiés Education sont alimentés avec les logiciels pédagogique de sociétés telles que SMART Technologies et Promethean, a dit Colson.  Mais un nombre croissant des écrans interactifs tactiles tire parti du système d’exploitation Android. Ils fonctionnent comme une tablette géante Android, s’allument instantanément et fournissent toute l’interactivité d’un ordinateur tablette.

Par exemple, BenQ a annoncé la sortie de nouveaux écrans interactifs Android pendant la conférence « Texas Computer Education Association » ou (TCEA)  en Février. D’une part, le BenQ RP790 offrant un écran 79 pouces avec une définition 4K et une technologie multitouch permettant jusqu’à 10 utilisateurs d’interagir simultanément sur la surface.

D’autre part le RP750, un écran interactif de 75 pouces et d’une résolution HD,  il est doté de la technologie multitouch avec 20 points de contacts. De plus, il est accompagné d’un revêtement résistant pour réduire la propagation des germes.

La résolution 4K

Malgré le prix onéreux des écrans interactifs 4K (dont la résolution d’image diffusée est supérieure à 4096 pixels), de nombreuses écoles n’hésitent pas à les utiliser en raison de leur qualité incontestable notamment pour les recherches nécessitant la minutie des moindres détails. Tous les écrans 84 pouces et la majorité des écrans 75 pouces sont désormais équipés en 4K, a déclaré Colson. Récemment, certains constructeurs dont SMART commencent à intégrer la résolution 4K dans leurs écrans interactifs de 65 pouces et plus.

Vidéoconférence

Pour faciliter l’accès à distance des étudiants aux cours en salle, les écrans interactifs sont maintenant équipés de logiciels permettant les appels vidéo. Par exemple, pour Infocus, le fabricant propose le Mondopad (disponible en 57, 70 et 80pouces). Il s’agit d’un écran interactif alliant les appels vidéo, le travail sur un tableau blanc normal et d’autres applications au sein d’un même ordinateur à écran tactile géant pour une collaboration face à face  dans la même salle ou à distance.

D’autres utilisations

La plupart des écoles tend vers la création un « huddle space » ou salle de rencontre pour les activités collaboratives en petit groupe, en y introduisant des écrans interactifs.

En plus, les tables écrans interactifs commencent à devenir plus fréquentes en particulier pour les classes d’éducation spéciale primaires.

Avec la progression rapide des nouvelles technologies, les élèves utiliseront dans l’avenir le «head-mounted-displays », un appareil d’affichage à porter sur la tête comme une sorte de casque. C’est un dispositif léger, ergonomique, plus commode et convivial, qui immerge les étudiants dans des environnements d’apprentissage 3D entièrement interactifs.

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L’école numérique : la France en retard

Sony transforme votre table ordinaire en un écran interactif

Selon un rapport d’enquête publié le 7 mars par l’Institut Montaigne, en partenariat avec le Boston Consulting group, la France connaît un retard considérable en matière de numérique à l’école. En effet, elle se situe en avant dernière position après les pays européens comme l’Allemagne. Il souligne même l’absence d’une stratégie numérique sérieuse venant de l’Education nationale.

. D’ailleurs, la rentrée 2016 sera sous le signe du numérique

ecole numerique

Diagnostic plus ou moins négatif

Depuis les années 80, l’Education nationale annonce à chaque changement de majorité ou de remaniement, un plan numérique de grande ampleur sans associer une réelle réflexion pédagogique à la réalisation du projet. Les plans se sont succédés année après année avec des investissements conséquents mais malheureusement sans résultats tangibles perçus sur le terrain. Le manque de culture web, et la gestion pyramidale des personnels et des usages se trouvent parmi les obstacles chroniques importants freinant l’évolution et les pratiques digitales.

Sinon, le retard de la France est également né de la réticence de la société, que ce soient des parents, des élèves ou des citoyens mais aussi des professeurs à l’usage des nouvelles technologies à l’école.
En plus, «Les collectivités françaises dépensent encore, chaque année, 300 millions d’euros pour l’acquisition de manuels scolaires papier, auxquels s’ajoutent 100 millions d’euros pour des photocopies à usage pédagogique» et «Moins de 0,5% des dépenses faites en faveur d’un élève français sont dédiées au numérique, c’est six fois moins que la moyenne mondiale». Par ailleurs, dans ces 0.5%, «Les contenus se trouvent trop souvent inadaptés aux besoins, au contexte, à la tranche d’âge ou à la finalité pédagogique». Pourtant, la numérisation des écoles devraient être appréhendée tel «un nouveau savoir fondamental, au même titre que parler, lire, écrire et compter» comme l’explique Think tank.

L’enjeu majeur de l’utilisation pédagogique du numérique est de donner à tous l’accès à l’enseignement, afin de permettre au plus grand nombre d’élèves de réussir. Concrètement, le développement numérique à l’école permettra de redonner le goût de l’apprentissage aux élèves en modernisant les pratiques pédagogique, de réduire les inégalités sociales entre les élèves et enfin déjà de former les élèves aux compétences numériques indispensables pour trouver un emploi dans le futur.

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