Sony occupe une place de choix dans le domaine de la recherche et du développement autour des nouvelles technologies. Dernièrement, la multinationale japonaise nous a dévoilé la « table interactive », à l’occasion du festival américain South by South West. Il s’agit d’un système de vidéoprojecteur associé à un détecteur de mouvement, qui transforme n’importe quel support plat dont une table, en un écran interactif lumineux, tactile et interactive.

Comment fonctionne la table interactive ?

C’est un concept fascinant à l’instar de son produit prédécesseur conçu en 2012 par Bastian Broecker qui lui utilisait une caméra PlayStation Eye et un kit Kinect de Microsoft.

Le premier prototype de la table interactive de Sony a donc, été expérimenté au Texas à la conférence SXSW qui s’est déroulé du 10 au 16 mars 2016.

Comme cité plus haut, le dispositif bénéficie de capteurs de profondeur permettant de détecter l’orientation du doigt et ses mouvements mais aussi la pression exercée sur la table. Ajouté à cela, le prototype est aussi capable de reconnaître les objets courants posés sur une table.

Les démonstrations effectuées par Sony laissent les observateurs, rêveurs. En effet, l’on a pu voir le roman « Alice au pays des merveilles » s’animer de manière particulière aux regards stupéfaits des spectateurs. Dès que le livre s’ouvre sur la table, plusieurs animations sont immédiatement lancées. Ainsi, les personnages et les décors sortent littéralement des pages et prennent possession de la surface et interagissent également avec les objets présents sur la table.

La table interactive est classée dans le nouveau programme de recherche et de développement de Sony appelé : Future Lab. Certes, l’utilité de la table intelligente reste limitée, mais nous imaginons déjà l’impact que ce genre de technologie pourrait apporter à différents secteurs dont, l’éducation. Par exemple, l’appareil constituerait un moyen d’apprentissage efficace pour les enfants de bas âges.

Bien qu’étant encore à l’état de prototype, Sony nous laisse imaginer qu’il pourrait se lancer sur le marché des livres interactifs pour enfants avec des déclinaisons très prometteuses en matière d’imprimé.

Autres article intéressants :

Entrée du stylo numérique à l’école
Surface hub, l’écran interactif grand format de Microsoft

En complément du très bon article de Bernard Yves Cochain; qui donne quelques clefs pour développer l’usage des tableaux interactifs , l’équipe éditoriale de tableauxinteractifs.fr livre ici quelques réflexions sur l’évolution des surfaces interactives et les voies d’amélioration du site tableauxinteractifs.fr

La vocation du présent site est d’aider les utilisateurs de solutions interactives à mieux appréhender le sujet; autrement dit les utilisateurs (ou futur utilisateurs) de ces systèmes doivent être aidés à se poser les bonnes questions.

Dans un secteur où l’on fait face à une grande variété d’offres, et où se mêlent des problématiques techniques et pédagogiques, Tableauxinteractifs.fr garde pour objectif d’être exhaustif, suffisamment à jour et « relativement » neutre.

Evolution des matériels « solutions interactives »

Concernant les matériels, on assiste à une « convergence » des matériels tableaux interactifs (TBI au sens strict) et à l’arrivée de nouvelles « surfaces interactives » (vidéoprojecteurs interactifs, écrans tactiles interactifs)
Les nouveaux tableaux interactifs sont maintenant presque tous en surface « passive » (en acier émaillé), accompagnés de systèmes de détection infrarouges, ils sont tous tactiles au doigt, le format 15/9 s’est généralisé.
Les vidéoprojecteurs interactifs, qui ont un bon rapport qualité-prix ont le vent en poupe, et deviennent également de plus en plus tactiles au doigt.
Les prix des écrans tactiles continuent de baisser et deviennent à la portée de budget de certaines entreprises et établissement scolaires.
Pour vous une idée plus précise des avantages et inconvénients des différents matériels, nous vous conseillons de lire ce dernier article:
http://www.tableauxinteractifs.fr/equipement/tbi-vpi-ei-dmi-comment-choisir/

Evolution des logiciels pour surfaces interactives (TBIciels ou BlocNotes)

Côté logiciel ce sont les acteurs historiques du marché qui fournissent les logiciels les plus riches (SMART, PROMETHEAN, MIMIO..).
La grande nouveauté est que ces derniers constructeurs mettent en avant la possibilité d’acheter les droits d’utilisation des logiciels, indépendamment du matériel; un des défis pour ces logiciels est de fournir le maximum d’interopérabilité.

 

  • interopérabilité logicielle/matérielle
  • interopérabilité avec les formats les plus utilisés (pdf,word, Excel, Publisher…)
  • interopérabilité entre TBIciels
  • interopérabilité avec les tablettes

Un dossier sur l’interopérabilité est en cours de rédaction.

Les évolutions en 2015 pour tableauxinteractifs.fr

Pour atteindre son objectif d’être actuel et exhaustif, le site tableauxinteractifs.fr va être réactualisé en profondeur en 2015 (environs 30 % d’articles supplémentaires ; et une revue de nombreux articles).

D’ autre part nous allons continuer notre travail sur les comparatifs de produits, en séparant l’analyse des logiciels et des matériels.

Vous pouvez consulter les dossiers parus sur la question derrière ce lien :
http://www.tableauxinteractifs.fr/equipement/comparatifs-de-tableaux-numeriques

Nous allons tâcher de répondre le plus possible aux questions et suggestions de nos lecteurs, si vous avez des suggestions d’articles, d’évolution, n’hésitez pas à nous envoyer un email à information [arobase] tableauxinteractifs.fr.


Collège Dora-Maar à Saint-Denis/Saint-Ouen… par Seine-Saint-Denis

En partenariat avec ECONOCOM, spécialiste de production de produit matériel et logiciel prêt à l’emploi et NOVATICE, le Conseil Général de Seine Saint-Denis fait le pari des collèges  « tout numérique » et cela du sol au plafond. En 2014, 12 collèges sont déjà équipés de :

Tout le dispositif et l’infrastructure du projet est harmonisé par ECONODOM, via son Datacenter basé à Noisy-le-Grand. L’objectif pour le conseil général est d’avoir un interlocuteur unique pour assurer l’infogérance et les mises à niveau par un dispositif global géré à distance.

Le plan exceptionnel d’investissement (PEI) décidé le 17 octobre 2010, budgété à 700 millions d’euros, a pour ligne directrice la mise en place de 20 collèges tout numérique, aujourd’hui sur les 12 collèges mis en place, seuls 10 possèdent leurs propres réseaux très hauts débit.

La classe carrée 

L’expérience, comme le qualifie le Président du Conseil Général, Stéphane TROUSSEL, est de changer voire révolutionner profondément les pratiques de l’enseignement. Tout cela s’opère d’abord avec un aménagement spatial des espaces de travail devenu « carrés» et une mutation des usages. Les classes informatiques ont été supprimées,  toutes les classes sont désormais équipées d’ordinateurs et/ou tablettes numérique.

S’inscrivant dans le projet numérique d’éducation jeunesse du Conseil Général de la Seine Saint-Denis, lancé il y a 4 ans, le plus important était de changer l’image des collèges pour les habitants.

Et les enseignants dans tout ça ?

N’étant assujettis  à aucune pression quant à l’organisation de son cours, les appareils mis à la disposition des enseignants ne reste que des supports, une bonne nouvelle pour les  partisans de la liberté pédagogique des enseignants.

Pour ceux qui souhaitaient tenter l’expérience, des formations sur place à la hauteur des moyens mis à disposition ont été mis en place. En plus de ces formations, un référent numérique est présent dans chaque collège, pour répondre et assister quotidiennement l’établissement et les enseignants.

Un pari réussi ?

Les avis des utilisateurs de ce type de dotations informatique sont tous unanimes quant à l’intégration des dispositifs numérique. Les élèves sont de plus en plus demandeurs, les parents sont confiants et heureux de cet engagement pris par le département.

Un projet à étendre au-delà de la Seine Saint-Denis ?

Pour ce qui est du projet en lui-même, les décideurs malgré leur volonté d’étendre ce projet « vitrine » dans toute la France, attendent un bilan de cette expérimentation notamment sur les indicateurs d’usages. Même si d’après un premier bilan établi, on rapporte un usage fréquent des tableaux numériques dans les matières artistiques, technologiques et linguistiques. À partir de ce bilan plus global, les projets à venir pourront ou non être mis en place en fonction des besoins et des dispositifs les plus sollicités.

salon education belgiqueLe salon de l’éducation à Charleroi s’est terminé le 19 octobre après une semaine de bouillonnement d’idées et de conférences. Pour cette 21e édition, les TICE se sont invités avec toutes les nouvelles technologies associées à la pédagogie et aux outils innovants pour les enseignants.

 

Tous les outils pédagogiques représentés

Ce salon de l’éducation bien connu se tient pour la deuxième année à Charleroi. Rendez-vous, désormais, incontournable pour tous les professionnels de l’éducation et de l’enseignement. Le salon a rassemblé prés de 250 exposants pour autant de conférences, ateliers et débats délivraient pendant ces cinq journées dédiées à l’enfant. Les outils pédagogiques pour l’enfant, livres, jeux, numériques, initiation à la culture ont été célébrés par des ateliers : langues, jeux pédagogiques, extrascolaire, TICE, petite enfance, littérature jeunesse, et bien d’autres. Des ateliers théâtres, sensibilisation à la musique, à la lecture, aux jeux interactifs, à la découverte du numérique d’éducation, des débats, des conférences, des concerts, des projections vidéo ont animé chaleureusement les allées et les stands du salon durant les cinq journées.

Nombreuses enseignes spécialisées

Avec près de 250 exposants, toutes les filières étaient présentes ainsi que de nombreuses enseignes d’éditeurs spécialisés dans la littérature pour la jeunesse. Nous pouvions découvrir le stand de la Fédération Wallonie-Bruxelles, des stands de l’enseignement, du sport (ADEPS), de l’enfance et de la jeunesse (DGDE). La culture et les médias étaient également présents. A noter, un stand de la WWF avec leurs outils pédagogiques gratuits sur l’environnement. De nombreux éditeurs pour la jeunesse tels que les éditions Nathan, Bayard et Milan, Minedition… Divers centres de littératures, bibliothèques (Charleroi, AWIPH), centres de loisir et pléthores d’acteurs du livre pour la jeunesse. Une multitude d’intervenants sur les supports pédagogiques que sont les livres ou les TICE.

La percée des Technologies de l’Information et de la Communication pour l’Enseignement (TICE)

Les TICE occupent une place croissante comme alternative aux autres supports que sont les livres ou les cours au tableau ou polycopiés. Le salon Education ne s’y est pas trompé en centralisant cette thématique à sa 21e édition.
Bien qu’il soit trop tôt pour se départir des tableaux noirs, les supports interactifs, les ordinateurs proposent un substrat attractif auprès des enfants. Cette spécificité technologique peut profiter, à la faveur d’outils parfaitement maîtrisés, à des enfants en difficultés. A ce titre, l’AGERS (administration générale enseignement et de la recherche scientifique), présent au salon, lutte contre l’échec scolaire en développant des outils numériques efficaces et déjà présent dans les cyberécoles, les cyberclasses et les classes numériques où les TICE sont au service de l’enseignement. Autre nouveauté annoncée au salon, le passeport TIC pour la rentrée scolaire 2014, annonce l’administrateur général, fera l’objet d’une nouvelle formule afin d’octroyer davantage de passeports aux jeunes de 6 à 18 ans.

Une nouveauté originale du salon où un atelier proposait de se mettre à la place d’un enfant à besoins spécifiques, comprenez un enfant qui ne comprend pas une explication classique. L’idée préconisait qu’au lieu de s’énerver devant l’échec, il était judicieux de se mettre à la place de l’élève pour le comprendre : un jeu de rôle des consciences.