Une enseignante livre à tableauxinteractifs.fr son opinion sur l’usage du tableau numérique

Depuis que le tableau blanc interactif est entré dans nos écoles, de nombreux articles ont été écrits et beaucoup d’opinions émises.
Chaque enseignant a sa façon personnelle de transmettre une connaissance. Certains vont adorer cet outil et s’en serviront tout le temps, d’autres ne sauront même pas quoi en faire et refuseront d’en entendre parler. En tant qu’enseignante à l’école primaire, je me permets de vous donner mon opinion.

Au point de vue pédagogique

Il faut que l’enseignant ressente le besoin d’avoir un tableau numérique interactif et possède des idées pour s’en servir. Le désir va lui permettre de bien anticiper et de se préparer à son utilisation. Il sera réceptif à une formation et va pouvoir faire des merveilles. En tant qu’enseignante son utilisation me sort de la routine et me donne une nouvelle motivation. Quand l’élève déteste les maths et ne fait plus aucun effort, l’utilisation du tableau numérique va dans certains lui donner une nouvel angle d’acquisition de la connaissance et peu le remettre dans les rails, je l’ai vécu souvent. L’image et le partage sur tableau est plus parlant pour certaines personnalités.

Certains de mes collègues ne sont pas à l’aise avec l’outil et les nouvelles technologies en général, je le comprends tout à fait, j’ai moi-même été souvent obligée de passer du temps en dehors des heures de classe pour bien calibrer mon cours mais après la maîtrise de l’outil, je gagne du temps pendant la classe car mes supports sont déjà prêts à projeter sur le tableau blanc.

La facilité d’utilisation du tableau numérique interactif

Cela ne sert à rien de suivre un stage d’apprentissage global. Il est intéressant de savoir pour quelle matière l’enseignant va s’en servir. Personnellement, l’enseignement de l’anglais en primaire par le tableau numérique interactif est un vrai bonheur. 
 Il décomplexe l’enseignant comme l’élève. Il permet de connaître la bonne prononciation, d’ utiliser des exercices ludiques. Cela représente véritablement une aide et une ressource pédagogique. Cette facilité d’utilisation est aussi vite maîtrisée par les enfants qui sont très à l’aise avec toutes ces nouvelles technologies. Il n’y a plus de bons ou de mauvais élèves : la classe apprend l’anglais. Et si vous avez besoin du manuel, il y a le droit de scanner la page et la photocopieuse la transforme en format pdf. Mise sur le tableau, tous les élèves apprennent ensemble.

Un enseignant appréciera le Tbi s’il aide à bien exploiter ses documents en classe et si ses
expériences sont bonnes.

Le comportement de l’élève face à TNI

Les écoles ont bien saisi qu’il fallait sortir l’élève de sa passivité. Depuis quelques années, elles multiplient les activités pour attirer l’attention. Le TNI aide à sortir l’élève en échec scolaire de son mutisme. Il apporte de l’intérêt à celui qui n’en avait plus. L’élève n’a pas peur de l’échec puisqu’il sait s’en servir, il deviendra volontaire pour aller au tableau. TNI n’est pas un vidéo-projecteur, il a une manipulation directe qui permet une réflexion commune.

Il n’est pas le moyen miracle qui sauve les élèves en difficulté et rend un professeur meilleur. Mais bien utilisé et désiré par l’enseignant le tableau numérique peut faciliter la compréhension et augmenter la motivation des élèves.

Pour lire l’article sur la rentrée numérique 2014

ou l’article concernant la motivation de l’élève grâce au tbi

Utiliser un tableau numérique en entrepriseL’utilisation des tableaux interactifs en entreprise

Le tableau interactif fait de plus en plus souvent parler de lui dans les écoles pourtant c’est loin d’être le seul lieu où il peut être utile. Les entreprises ont désormais tout intérêt à utiliser cet outil pratique qui permet d’interagir sur du contenu présenté, aussi bien des vidéos que des images ou du texte. Cet outil se développe dans les salles de réunion rapidement.

Qu’est-ce qu’un tableau interactif

Le tableau blanc interactif ou TBI est également connu sous le nom de tableau numérique interactif ou TNI. Il permet d’afficher directement le contenu d’un ordinateur et de le contrôler soit à l’aide d’un crayon-souris soit avec les doigts lorsqu’il s’agit d’un écran tactile. L’écran tactile, relié directement à un ordinateur et un vidéoprojecteur, permet d’afficher sur le tableau l’écran de l’ordinateur. S’il est de plus en plus utilisé dans les écoles, il a également sa place en entreprise que ce soit pour les conférences ou pour des réunions. C’est un outil facile à utiliser quelle que soit la taille de l’entreprise.

Les avantages du TBI en entreprise

Dans une société, le TBI permet de présenter un grand nombre de données variées à un public important. Le conférencier peut interagir directement sur sa présentation, il peut écrire ou dessiner directement sur l’écran avec un stylet, les doigts ou un feutre virtuel. Pour ceux qui assistent à la réunion, il n’est plus nécessaire de prendre des notes car le contenu affiché sur le tableau numérique peut être sauvegardé et imprimé. Toutes les informations sont conservées et leur diffusion est grandement facilité grâce à l’impression ou à l’envoi courriel. Le travail sur TNI permet l’utilisation rapide de présentation de Power Point et les participants peuvent travailler en temps réel sur le tableau même en utilisant intranet ou extranet. Cet outil fait évoluer la notion de collaboration au sein de l’entreprise grâce à l’interactivité.

Les caractéristiques du TBI en entreprise

Les marques présentes sur le marché du TBI d’entreprise sont de plus en plus nombreuses.
Parmi elles, on peut citer Promothean, Mimio, Smartboard qui ont développé des outils spécifiques pour les entreprises. La plupart des modèles peuvent désormais se piloter directement avec le doigt et ne nécessitent plus de stylet. Il est même possible de faire pivoter les éléments et de modifier la taille des présentations. En utilisant un tableau interactif, on crée une réelle interactivité et une collaboration plus vivante  on sauvegarde immédiatement toutes les notes et on les partage en temps réel, les visioconférences sont encore plus actives et productives.

En résumé, les avantages de l’utilisation du TBI en entreprises sont nombreux : promouvoir
la communication visuelle, disposer de données réutilisables, gain de temps, présentations animées et interactives….

 

Lire aussi notre article sur comment choisir son tbi

Pour toutes questions ou réactions, n’hésitez pas à laisser un commentaire

 

MimioConnect a été élu vainqueur par les lecteurs de eSchoolNews pour l’année 2014-2015

04 Aout 2014, Cambridge, MA (PRWEB)

Mimio, un des fournisseurs pionniers en technologies de l’enseignement interactif a annoncé aujourd’hui que sa communauté en ligne a été élue par les lecteurs de la magazine eSchoolNews pour l’année 2014-2015. Ce programme annuel qui rassemble les communautés en ligne passionnées par les technologies de l’éducation, décerne chaque année un prix pour les 50 meilleurs produits technologiques élus par les lecteurs.

MimioConnect fournit en ligne une bibliothèque regorgeant d’une multitude de ressources, dont 13 000 leçons interactives préconçues par les enseignants et qui couvrent toutes les matières sur tous les niveaux d’études. Plus de 206 000 utilisateurs bénéficient en ce moment de la richesse de ressources et des partages qui se font sur MimioConnect.

Les enseignants collabore et partage

Les enseignants font partie des électeurs et exprime les avantages apportées par la plateforme internet de la marque Mimio. Le président Manny Perez confirme que sur MimioConnect, les enseignants peuvent collaborer, télécharger, partager et utiliser des leçons ou se servir des ressources comme éléments de base dans la conception d’activités sur le tableau interactif.

Le test de satisfaction et les votes ont eu lieu au dernier printemps, plus de 1300 professeurs et responsables issus des 12 écoles du district à travers l’Amérique du Nord ont participé à l’élection du produit ou service hi-tech de l’année 2014. Pour la sélection de marques participantes, les prestataires intermédiaires tels que les fournisseurs ne rentrent pas dans les critères de candidature. Durant l’élection, des enseignants ont été sondés sur leur niveau d’utilisation du produit, sur leur satisfaction et comment ils concevaient l’utilisation de chaque produit pour améliorer l’enseignement, l’apprentissage ou la gestion des cours.

Le directeur éditorial du magazine eSchoolNews Dennis Pierce affirme que le résultat du vote a permis d’identifier les produits et services hi-tech qui ont prouvé leur efficacité au niveau des utilisateurs. Au-delà d’une simple classification, ce résultat affiné permet aux lecteurs d’être plus sélectifs par rapport à la technologie qu’ils utilisent en classe.

 

Les autres produits interactifs Mimio

La suite de MimioClassroom complète la gamme de technologies interactives Mimio. C’est l’une des systèmes interactifs les plus plébiscités dans le monde de l’enseignement car il est utilisé dans plus de 600.000 salles de classe à travers le monde. En Juin, la marque a présenté officiellement l’écran tactile LED MimioDisplay qui complète sa gamme de produits de technologie interactive. Associé avec la barre interactive MimioTeach, il convertit tout tableau effaçable à sec en tableau interactif. Il peut également être en association avec le vidéoprojecteur interactif MimioProjector, la caméra de documents MimioView, la tablette à stylet sans fil MimioPad; et l’encre enregistreur MimioCapture.

Mais c’est surtout le logiciel MimioStudio déjà primé qui garantit la puissance de l’interactivité derrière ces produits sans parler de sa compatibilité avec les dispositifs interactifs d’autres fabricants. Pour les dernières sorties, Mimio a lancé l’année dernière son application Mimiomobile qui offre aux enseignants plus d’ouverture avec un environnement d’apprentissage collaboratif et équipé de toutes les accessoires nécessaires pour compléter l’interactivité dont des tablettes et smartphones Apple et Android.

 

L’annonce du ministre de l’éducation nationale, Benoît Hamon

L’enseignement du langage informatique sera proposé en primaire dès la rentrée de manière facultative, annonce au Journal du dimanche (édition du 13 juillet 2014).

En tant qu’analyste programmeur depuis une vingtaine d’année, je suis somme toute flatté de cet intérêt pour la programmation, mais je reste un peu dubitatif..

Le précédent date de 1985

Introduire la programmation à l’école n’est pas une idée tout à fait neuve. Dans le sillage du Plan Informatique pour Tous de 1985, les ordinateurs mis à disposition des écoles, Thomson MO5 et TO7, ont été utilisés pour initier les élèves aux langages Logo et Basic. Et le BigTrack, un véhicule dont les déplacements étaient programmables, figurait parfois en bonne place dans certaines classes maternelles.
Il ne s’agissait pas alors d’enseigner LE code et de poursuivre un quelconque but utilitariste mais de faire utiliser des codes pour animer ou paramétrer des sujets, ce, parce que l’on estimait alors que l’activité, intrinsèquement, était formatrice.
Formatrice du point de vue, notamment :
– de la représentation de l’ordinateur, à l’encontre de l’attribution d’un caractère magique, voire d’un anthropomorphisme…
– des opérations mentales effectuées, de la logique, de la structuration de l’espace et du temps, en particulier avec Logo (ordre des instructions, déplacements de la tortue Logo…)
– des attitudes développées : rigueur nécessitée par la syntaxe utilisée, essai/erreur-validation
L’apprentissage du code à l’école relève d’un changement de paradigme : depuis la fin des années 90 et l’instauration du B2i (Brevet Informatique et Internet), le mot ‘’informatique’’ était exclusivement adjectif. Les outils informatiques étaient placés au service des apprentissages disciplinaires et n’étaient appréhendés qu’à travers ces usages. Il semblerait que l’apprentissage du code s’inscrive dans un mouvement récent qui incline à faire de l’informatique une discipline à part entière.

Mon expérience de la programmation

A 24 ans en école d’ingénieur j’ai suivi 2 cours de programmation en Fortran,  j’y ai  bien peu appris. Nous avions 1 ordinateur pour 10 élèves et au vu du faible intérêt que j’avais pour la matière je ne me suis pas battu pour pratiquer.

Apprendre à coder, c’est comme apprendre à jouer du violon,  c’est très chronophage et c’est ingrat tant que l’on a pas atteint un certain niveau;  je veux bien participer à l’expérience de Mr Hamon comme professeur, mais j’ai peur que  des élèves en primaire n’ y  trouvent pas de plaisir.

En ce qui me concerne j’ai appris à programmer à 26 ans, à l’occasion de mon second travail, et j’ai aimé cela.. Quelques années après j’ai été formateur professionnel en programmation, les salles de cours dans lesquelles j’enseignais  ressemblaient à cela:

salle de formation informatique

La programmation ne peut pas s’apprendre sans ordinateur, aujourd’hui on est loin d’avoir un ordinateur par élève  dans nos écoles…

 

Ou sont les formateurs ?

Et oui il faut également des formateurs,   Mr Hamon a une réponse, il va faire appel à des associations

Nous avons lancé le 19 juin un appel aux associations pour structurer une offre nationale.

A n’en pas douter les associations sont en train de travailler dur cet été, oui il faut que tout soit prêt pour la rentrée..

 

Il y a 2 types d’éducation, celle que l’on connait et celle que l’on ne connait pas.

Depuis le début de l’année il y a eu un engouement médiatique autour du « codage », et d’aucun se sont convaincus que c’est la voie de l’avenir.

Bill Gates, Steve Jobs, Xavier Niel, sont des exemples de réussite de « d’entrepreneurs codeurs » (tous autodidactes); ce sont des modèles de réussite ….

Et voilà le syllogisme qui fonde cet attrait

  • les milliardaires d’aujourd’hui sont des anciens  « codeurs »
  • on souhaite la réussite de nos enfants
  • apprenons aux enfants à coder

 

Au delas de l’effet  de mode, et au regard de l’expérience du Plan « Informatique pour Tous » (1985), on peut espérer que le projet soit conduit dans la durée.