Le TNI dans le secondaire

Le TNI en enseignement secondaire

ti-enseignement secondaire

Si en primaire, le tableau numérique interactif (tni) contribue à faciliter certains apprentissages fondamentaux, grâce à son très sérieux côté ludique, au collège et au lycée, il en est de même. Les élèves ont beau être plus âgés, ils ont plus que jamais besoin d’être motivés.

 

Le tni : un outil pédagogique moderne et de choix pour l’enseignement secondaire

Chaque jour, les enseignants doivent relever un défi : dispenser des cours qui captent l’attention, développent la curiosité de leurs élèves, amènent ces derniers, même ceux en difficulté, à participer et à travailler ensemble, pour finalement mieux apprendre. Le tout, en se conformant aux objectifs des programmes officiels. Ceci est d’autant plus important, que cette période du secondaire présente des enjeux de taille (brevet des collèges et baccalauréat). Raison de plus pour être bien préparés.

Et justement, comme les adolescents constituent un public déjà tout acquis aux nouvelles technologies numériques et tactiles, les confronter à un tni n’a rien de déconcertant. Par ailleurs, ce type de dispositif présente d’emblée quelques avantages notables, comme le fait d’alléger les sacs d’école, grâce aux manuels « numériques » (les manuels papier restent à la maison).

Les préalables indispensables

Avant toute implantation d’un tni dans un collège ou un lycée, deux points doivent être pris en compte…

– L’aspect technique. Il inclut le type de matériel (tni fixe ou mobile, tactile au doigt et/ou stylet…) et ses exigences d’installation (taille de la salle, positionnement du vidéoprojecteur, connexion Internet…).

– L’aspect pédagogique. Que veut-on faire avec le tni ? Dans ce cas précis, il est primordial de solliciter l’avis de toute l’équipe pédagogique. Seule la concertation peut amener à un usage bénéfique des installations.

L’implication des enseignants

Aussi sophistiqué soit-il, un tni n’en reste pas moins un outil, dont la pertinence se révèle lorsque les informations et les activités qu’il propose sont dosées avec justesse pour coller aux programmes, au niveau des élèves, ainsi qu’aux compétences que ces derniers doivent développer (rechercher des informations, les classer et les organiser, analyser différents types de documents…). Or, ces contenus, ce sont bien les professeurs qui les créent, le tni et son logiciel n’étant là que pour les guider et les aider à présenter le résultat de manière attrayante et vivante.

La préparation des cours est donc très importante. Elle doit être un savant mélange de textes, d’animations/illustrations et d’activités amenant les élèves à se questionner et à participer. Certes, cela occasionne plus de travail qu’une préparation classique, mais les « scénarios pédagogiques » créés sont infiniment plus riches, fluides et stimulants. Par ailleurs, si les enseignants sont correctement formés au maniement du tni, l’exercice s’avère beaucoup plus simple.

Le « bon usage » du tni en secondaire

Le tni n’est pas l’enseignant. Bien l’utiliser, c’est aussi savoir s’en passer, pour éviter de lasser son auditoire avec un excès d’interactivité. Les autres types de supports, comme les livres et le simple tableau noir ou blanc, doivent encore avoir toute leur place, d’autant que ces derniers peuvent être bien utiles lorsque le tni est en panne.

L’essentiel, c’est que l’élève réfléchisse, travaille et développe son esprit critique à bon escient, notamment vis-à-vis des ressources numériques qu’il est plutôt habitué à « consommer » passivement (Internet, Facebook…). Dans ce contexte, le tbi doit être vu comme un outil complémentaire à l’enseignement traditionnel.

Dès lors, si l’équilibre est atteint, le tni a toutes les chances d’apporter une réelle valeur ajoutée à l’enseignement et aux apprentissages, toutes matières confondues.

Le tni, un outil polyvalent utile dans toutes les disciplines

En svt, technologie ou encore physique-chimie, les manipulations et les expériences sont au cœur des apprentissages. Sans solution interactive, les élèves sont souvent noyés sous les polycopiés et multiplient les prises de notes (textes, graphiques, schémas…), au risque de perdre le fil du cours. Grâce à sa fonction « enregistrement », le tni permet de conserver une trace du contenu écrit au tableau, ce qui soulage les élèves et les rend plus concentrés sur la leçon proprement dite, laquelle, par le biais de l’interactivité (animations…), les aide à mieux comprendre les concepts et phénomènes complexes.

En histoire-géographie, histoire de l’art et même économie, qui sont des matières ayant besoin d’être « illustrées », le tni va apporter toutes sortes de ressources multimédia permettant de rendre les cours plus vivants et accessibles (tableaux, dessins, cartes, graphiques, photos, vidéos…), avec possibilité de « travailler » sur les documents, sans les abîmer (annotations, zoom…).

En français ou philosophie, l’étude d’un texte est facilitée, grâce aux différents outils du tni qui permettent notamment de découper les passages importants ou encore de surligner les figures de style.

En mathématiques, les widgets (calculatrice, compas…) et les micrologiciels embarqués (GeoGebra…) aident à aborder les concepts de manière plus concrète.

Enfin, en langues, les ressources multimédia du tni sont un atout pour mettre les élèves en situation.

 

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