A travers le monde, de plus en plus d’écoles et notamment d’enseignants adoptent le concept de la classe inversée. Le but est simple, créer une ambiance de classe plus motivante et décontractée afin d’améliorer les résultats scolaires.

Présentation de la classe inversée

La classe inversée est un projet partant d’une idée très simple qui se présente comme suit : au lieu de laisser uniquement la parole à une seule personne, les élèves contribuent à leur éducation à l’aide d’appareil numérique et en même temps,collaborent activement avec le professeur. Concrètement, il s’agit d’inverser l’activité typique d’un enseignant traditionnel.Ainsi, ce modèle permet de supprimer l’écart potentiel entre les élèves performants et ceux ayant des difficultés d’apprentissage ; mais aussi permet de faciliter les interactions entre les apprenants et le professeur.

Pour ce faire, l’on propose à la classe des activités incitant l’explicitation et l’usage des connaissances acquises dans la démarche d’auto-apprentissage à la maison, dans des problèmes à résoudre et des tâches à accomplir. Ensuite, le temps de classe est restructuré afin de privilégier la communication pédagogique et répondre aux besoins individuels de chaque élève.

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La classe inversée avec MimioMobile

MimioMobileest une application intégrée dans le logicielMimioStudioconçue par le fabricant de TBI : Mimio. D’ailleurs, c’est l’un des outils les plus utilisés dans le contexte de la classe inversée. Elle permet à des périphériques externes d’interagir sur un tableau blanc interactif, dans un maximum de neuf espaces collaboratifs.

Dès téléchargement de l’application gratuite sur les tablettes Android ou les iPads,le professeur peut maintenant installer la licence sur son ordinateur et débloquerles fonctions pour tous les appareils mobiles dans la classe.Et à partir du mode collaboratif du programme MimioStudio, les élèves peuvent travailler sur des activités et exercices envoyés par l’enseignant, de façon interactiveet en groupe via leurs dispositifs.

Découvrez aussi le guide de démarrage rapide de MimioMobile.

Les conditions de mise en place de la classe inversée

Le premier facteur de mise en place de la classe inversée est tout d’abord la volonté de l’enseignant àrevoir sa méthode à proprement parler ; et de décider d’adopter un système éducatif centré sur l’élève.
Cependant, il faut également prendre en considération d’autres éléments extérieurs. Parmi ceux-ci, il ne faut pas perdre de vue que certains élèves ne sont pas prêts à approuver une posture plus active en classe ainsià la maison. Par conséquent, avant de se lancer avec cette solution, l’enseignant se doit, tout d’abord,d’apprendre aux élèves à devenir plus autonomes.

Le second facteur de mise en place de la classe inversée s’articule sur le temps de préparation de la capsule d’autoformationsous support numérique etdes activités cognitives.En outre,cette méthodologie requiert en plusle soutien de la direction de l’établissement scolaire concerné. Sans oublier la nécessité d’avoir des ressources numériques de qualitéainsi que des espaces modernes et confortables.

La classe inversée est un procédé qui mérite qu’on s’y intéresse, c’est une façon différente d’enseigner et d’apprendre mais également la « classe du futur » où les élèves développent leurs compétences par eux-mêmes.

Plus d’informations : www.classeinversee.com

Sur le même sujet, vous pouvez continuer la lecture sur un témoignage d’un étudiant sur la classe inversée dans l’enseignement supérieur en France.

L’avenir tend vers une numérisation du domaine éducatif. Le processus est d’ailleurs déjà engagé grâce aux technologies révolutionnaires inventées par les géants de l’informatique et les services de communication. Depuis le début de cette année, près de 500 écoles pionnières expérimentent les nouvelles méthodes d’apprentissage via les outils numériques, avant le déploiement général prévu à la rentrée 2016.

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Certes il existe des plateformes d’apprentissage en ligne et des cours par correspondance depuis longtemps mais ici, l’Education nationale veut toucher l’enseignement public français en mettant à disposition une gamme de dispositifs de formation numérique. Cette avancé inclut alors, un renouveau pédagogique important mais constitue également un défi de taille composé de plusieurs facteurs de réussites comme la revue du planning des espaces et des temps scolaires, la rénovation des modes d’évaluation et la production de nouvelles ressources.

Le but de la numérisation de l’enseignement pédagogique consiste à munir tous les acteurs, c’est-à-dire, enseignants et élèves d’équipements mobiles et de ressources numériques. Ensuite, la prochaine étape est de fournir une formation aux professeurs concernant les usages pédagogiques des outils TICE. Enfin, l’on se doit d’accompagner les collectivités pour l’acquisition des matériels.

Selon la secrétaire d’État au numérique Axelle Le maire : « notre but, c’est que le numérique permette d’apprendre un métier, qu’il soit un vecteur d’intégration sociale et professionnelle pour plusieurs catégories de personnes, notamment des jeunes sans qualification, sans emploi ou décrocheurs »

Concrètement, pour chaque département qui investira 1 euro dans des matériels informatiques, l’Etat réservera la même somme pour la subventionner la formation des enseignants et des personnels mais aussi le développement des ressources pédagogiques accessibles et le financement des supports comme les ordinateurs et les tablettes. Le gouvernement prévoit même 1 milliard d’euros pour être dédié sur 3 ans à l’école numérique. D’ici 2020, 70% des élèves primaires et collégiens possèderont un terminaux individuel et collectif ; et 100% des formateurs, de PC-tablettes.

Le projet de numérisation amène à une transformation profonde du système éducatif. Les enseignants sont donc, invités à se préparer et à s’adapter à la venue inéluctable de celui-ci dans leur école. En effet, les éducateurs restent irremplaçables et contribueront même davantage pour la médiatisation de l’utilisation des outils numériques tels que le TBI ou l’écran interactif à bon escient.