Transmettre un savoir et apporter quelque chose à celui qui nous écoute, lorsqu’on y arrive, apporte une énorme satisfaction à celui qui est dans le rôle « du maître ». C’est là que se trouve le plaisir d’être enseignant. On n’y parvient pas toujours pour diverses raisons. En revanche, j’ai constaté dans mon travail d’enseignant que l’utilisation d’un tableau numérique interactif est un vrai plus.

Je suis enseignant de mathématiques et sciences physiques en lycée professionnel, j’ai de nombreux élèves qui arrivent en étant « fâchés » avec les maths et qui ne sont pas motivés. Cependant je trouve qu’utiliser le TBI me permet de motiver bon nombre de ces élèves car il facilite la compréhension, et par son aspect interactif et même ludique, motive les élèves.

Le TBI fait participer les élèves

En maths et dans les autres matières, il y a une façon très simple d’utiliser le tableau numérique. Par exemple, on distribue aux élèves un cours ou une activité, les élèves doivent répondre sur le document. Ils complèteront peut-être des textes à trous, des tableaux, traceront une figure, souligneront des mots… L’intérêt du TBI consiste alors à faire participer les élèves.

…avec le TBI, on peut faire défiler le document et revenir en arrière


On envoie un élève au tableau qui va écrire sur le tableau, compléter les trous par exemple. Avec un vidéoprojecteur classique, on peut le faire, mais lorsque l’on fait défiler le document, les trous complétés au feutre ne seront plus au bon endroit, il faut alors effacer au chiffon si l’on veut continuer. Et on ne peut pas revenir en arrière si on a effacé. Au contraire avec le TBI, on peut faire défiler le document et revenir en arrière, les réponses sont enregistrées dans l’ordinateur. Cela arrive en fait très souvent.

D’autre part, de nombreux outils sont proposés et sont vraiment utiles. Un élève va au tableau, il doit tracer une droite, il peut utiliser « l’outil droite », il trace la droite à main levée sur l’écran, sans utiliser de règle, et une belle droite se trace automatiquement. De même on peut tracer un cercle et il faut bien reconnaître que tracer un cercle au tableau au compas n’est pas évident pour un élève et même pour l’enseignant. Les exemples d’utilisation en géométrie sont nombreux. J’aime utiliser le tableau numérique dans mes cours en géométrie. Pour l’enseignant, c’est aussi un vrai plus de pouvoir mettre de la couleur sur le tableau et il n’y a rien de plus simple avec le TBI, le choix de couleurs est vaste.

En ce qui concerne les élèves, une fois qu’ils ont vu comment fonctionnait le TBI, je constate qu’ils ont plus envie de venir au tableau, ils ont envie de tester c’est outil un peu magique et moderne. Il me semble en fait que le TBI, grâce aux outils qu’il propose et à sa facilité d’utilisation, est motivant pour les élèves. Un autre point intéressant est que lorsqu’un élève passe au tableau, le TBI reconnait les caractères d’écriture manuelle de l’élève et le réécrit en caractère d’imprimerie, ainsi, si un élève écrit trop petit par exemple le logiciel reformate l’écriture à la taille décidée au départ. Le résultat est clair et lisible pour tout le monde.

Cette utilisation du tableau numérique interactif est vraiment intéressante lorsque des logiciels complets sont installés avec le tableau. L’intérêt est moins grand si les logiciels dédiés ne sont pas installés.

le TBI, facilite la compréhension des élèves

Je trouve pour ma part que, au niveau des mathématiques, le TBI, facilite la compréhension des élèves. Le visuel net et précis et l’aspect interactif : faire, défaire, déplacer… permet un meilleur apprentissage et permet notamment de remotiver les élèves en difficulté.

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Projet de classes numérique à l’université du Nigeria

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Les leaders en technologie pour l’éducation joignent leur force pour étendre l’interactivité en classe.

 

15 Mai 2014, Long Beach, Californie.Cambridge, Massachussets. Epson, le premier fournisseur de vidéoprojecteurs à travers le monde, et Mimio, l’un des principaux fournisseurs mondiaux en technologie de l’enseignement interactif, a annoncé publiquement leur partenariat pour vendre des logiciels de classe MimioStudio ™ avec des vidéoprojecteurs interactifs Epson BrightLink ®. Cette coopération a pour objectif principal d’offrir aux écoles, les moyens de réussir une collaboration et une interactivité renforcée pour motiver et stimuler les étudiants.

« L’enseignement d’aujourd’hui s’investit plus dans l’interactivité pour engager les élèves dans le processus d’apprentissage » affirme Keith Kratzberg vice-président d’Epson en Amérique. « Les établissements scolaires régionaux s’accordent leur réussite en choisissant le meilleur équipement interactif  et les meilleurs logiciels interactifs qui répondent à leurs attentes sans contraindre leur budget ». « Le partenariat que nous entretenons avec la marque Mimio vise à répondre à cette demande, cette alliance permettra de jouir des fonctionnalités interactives du logiciel MimioStudio qui s’avère le plus apprécié  dans le monde de l’éducation, ainsi que de la gamme de vidéoprojecteurs interactifs classée n°1 dans le monde en termes de ventes » poursuit-il.

En vertu de cette entente, Epson va pouvoir associer les logiciels MimioStudio avec les vidéoprojecteurs interactifs d’Epson à travers son réseau mondial de distribution. Ces deux produits peuvent être vendus séparément, c’est le cas pour les clients qui veulent se fournir du logiciel MimioStudio pour créer un enseignement collaboratif. Les résultats ne peuvent être que fructueux tant pour la marque Epson que pour la marque Mimio car cette alliance permettra de fournir à leurs clientèles respectives, le soutien qu’elles ont toujours attendu afin de renforcer l’interactivité dans les salles de classe et de formation.

« Nous sommes très enthousiastes à propos de notre partenariat avec Epson » déclare Manny Perez, président et chef d’exploitation de la société Mimio. Les deux équipes ont réalisé un travail remarquable pour assortir les deux produits et les ajuster parfaitement ensemble. Chaque partie en tire une belle expérience de l’autre tant pour le meilleur fabricant de logiciels interactifs pour la classe que pour le  numéro un mondial des fabricants de vidéoprojecteurs interactifs.

 

Disponibilité

La première vague de livraison de ces deux produits associés ont débuté ce mois de mai 2014 aux Etats-Unis  et au Canada. La licence des logiciels Mimio Studio seront disponibles pour les clients d’Epson et les revendeurs des produits interactifs Mimio. Pour plus d’informations visitez : www.epson.com/education.

À propos du logiciel MimioStudio

Le logiciel MimioStudio renforce les fonctionnalités interactives apportées aux vidéoprojecteurs interactifs, ces fonctionnalités sont attribuées également au stylet électronique à unique et/ ou multiples points de contacts. Le logiciel intuitif MimioStudio permet aux enseignants de créer des leçons interactives qui renforcent le travail d’équipe et l’apprentissage en petits groupes. Le logiciel comprend également de puissants outils de collaboration, facilitant ainsi l’interaction simultanée entre les groupes d’étudiants, au travers des appareils mobiles, y compris les tablettes et les Smartphones d’Apple et Android et qui fournissent les applications MimioMobile™.

A propos des vidéoprojecteurs interactifs BrightLink d’Epson

Les gammes de vidéoprojecteurs interactifs à focale courte et à ultra-courte focale de la marque Epson, incluant les références primées,  575Wi , 585Wi et 595Wi proposent des options de connectivité avancées, pour faire une projection sur n’importe quelle surface claire, lisse et dure, que ce soit un tableau blanc ou un mur existant. Ces références de vidéoprojecteurs  sont fournies avec des stylos dotés des fonctions d’annotations avancées et qui permettent aux enseignants et aux étudiants d’interagir directement avec les données projetées (ex. image) qui sont issues de diverses sources.

A propos de Mimio

Mimio est un fournisseur mondial des technologies et solutions interactives pour l’enseignement. La marque se targue d’offrir les meilleurs moyens pour apprendre et  pour enseigner. Elle fournit un ensemble d’équipements et de logiciels interactifs qui ont vu leur succès en termes d’innovation et de concurrence. Elle répond essentiellement aux besoins d’interactivité des salles de classe primaires et secondaires. Pour plus d’informations, visitez www.mimio.com.

A propos d’Epson

Epson est un leader mondial de l’innovation, il fournit une large gamme de produits dont des imprimantes à jet d’encre, des différents systèmes d’impression, des vidéoprojecteurs 3LCD, des robots industriels, ainsi que d’autres matériels technologiques. Dans sa vision objective, Epson vise à se surpasser et à inciter également sa clientèle à aller au-delà de sa propre vision des choses. En faisant cela, Epson innove sans cesse en apportant précision et efficacité sur sa gamme de produits technologiques. La marque vise à produire des produits compactes et respectant l’environnement qui couvrent aujourd’hui le marché de l’entreprise, des ménages et de l’industriel.

Dirigé par la société japonaise Seiko Epson Corporation, le groupe Epson, qui compte actuellement près de 73 000 employés dans 94 entreprises réparties dans le monde, est fier pour sa contribution technologique envers les communautés mondiales auxquelles il a servi.

Epson Inc est basée aux Etats-Unis d’Amérique à Long Beach, le siège régional pour les Etats-Unis, le Canada et l’Amérique latine. Pour en savoir plus sur Epson , s’il vous plaît visitez : www.epson.com .

 

Remarque: EPSON est une marque déposée et  « Epson Exceed Your Vision » est un logo déposé par la société japonaise Seiko Epson Corporation. BrightLink est une marque déposée d’Epson Inc America .

C’est le rêve de beaucoup d’élèves, le vœu de certains financeurs, la crainte d’enseignants, la vision de certains prophètes de la société à venir, mais est-ce un phantasme ou une réalité plausible, possible, souhaitable ?

L’ordinateur, un précepteur super patient ?

L’ordinateur, sous toutes ses formes, tour, boîte, portable, ultraportable, téléphone intelligent, tablette tactile ou autre est entré dans la vie de la plupart des Français.

À la grande époque du cédérom, certains ont pensé que l’interaction avec le logiciel permettrait d’instruire les enfants, sans culpabilisation, avec égalité, objectivité et efficacité.

Les développeurs et pédagogues n’ont sans doute pas réussi à réaliser le logiciel idéal car le moins que l’on puisse dire est que cette approche est tombée en désuétude. Il n’est qu’à voir l’effondrement de l’offre RIP (Reconnu d’Intérêt Pédagogique par le Ministère de l’Éducation nationale).

La salle informatique, salle où l’on venait s’exercer sur des petits applicatifs plus ou moins merveilleux est elle aussi tombé en désuétude. Elle était le meilleur allié de l’ordinateur professeur en attendant que le même travail puisse se faire à la maison.

Exit l’ordinateur, enseignant patient et infatigable ; les enseignants ont gardé leur travail.

La ressource, ici, là, là-bas et même partout

La nouvelle lumière émise par l’entité « ordinateur » s’est ensuite appelée « Ressource ». Il n’est plus alors question de programmes fermés mais de données, d’informations ; en un mot d’éléments que tout ordinateur est sensé pouvoir stocker, afficher et traiter de façon plus efficace que n’importe quel humain, fut-il professeur.

Un grand mouvement de constitution de ces ressources, bases de données s’est alors lancé. Les bibliothèques, les archives, tout devait pouvoir être mis en fiche et affiché sur le cathodique écran.

Avec l’essor d’Internet, ces bases de données se sont de plus en plus ouvertes au point de devenir collaboratives dans leur constitution. N’importe quel internaute peut se promouvoir expert de tel ou tel domaine, créer son site, ou participer à un projet encyclopédique comme Wikipédia.

Entre-temps, la télévision confortait sa position d’apporteur de « savoirs », ce qui fait que tout petit français d’âge scolaire reçoit des monceaux d’informations qu’il ne cherche souvent même pas à prendre comme tel.

Alors, le B2i et la nécessité d’aider les enfants à trier l’information, ont légitimé le rôle de certains enseignants, en particulier les professeurs documentalistes qui se sont bien emparés de cette mission, en dépoussiérant l’image de bibliothécaire qui leur était parfois associée.

Au-delà des documentalistes, de nombreux enseignants se sont penchés sur la question, souvent avec efficacité.

L’ordinateur n’a donc toujours pas eu la peau des enseignants et il semble même perdre des points.

L’interactivité, c’est quoi cette bête-là ?

L’ordinateur tente donc une troisième offensive, devenir interactif… Cela demande une explication. En effet, même le plus sommaire des ordinateurs a toujours été capable de répondre à un stimulus de son utilisateur (clavier, souris, voix…), ce ne doit donc pas être une nouveauté.

En fait, c’est son association avec un périphérique de saisie et d’affichage, le tableau interactif, qui fut sa dernière mauvaise bonne idée dans sa lutte pour devenir l’enseignant unique.

En effet, le tableau interactif permet d’afficher tout ce qui s’affiche sur un ordinateur, programmes et données, mais en plus de commander ce flux d’information. Son apport principal est qu’il est de grande taille et qu’il permet ainsi de favoriser les interactions entre plusieurs personnes sur un sujet de réflexion commun.

Et c’est là que le piège se retourne contre le pauvre ordinateur. En effet, celui-ci est maintenant devenu lui-même le périphérique du tableau interactif. On le cache dans un coin et même certains oublient complètement son existence.

L’enseignant astucieux se sert donc désormais du tableau interactif comme d’un allié qui lui permet de faire travailler ensemble les cerveaux de ses élèves. Toute idée émise peut désormais être reprise traduite en mots ou images, mémorisée, modifiée, partagée. Mieux, avec les possibilités des réseaux, ce travail peut devenir collaboratif à distance.

La diversité, la richesse des explorations permises ferment donc la porte à l’ordinateur comme super enseignant et ouvre la voie royale à l’enseignant qui devient le véritable pivot de l’activité pédagogique de la classe.

Score final ?

Clairement, l’ordinateur a perdu si on se place sur le plan du remplacement de l’un (l’enseignant) par l’autre (l’ordinateur). De plus, le monde du travail bascule de plus en plus vers la collaboration, le travail à distance et il est donc indispensable d’apprendre aux enfants à collaborer dès le plus jeune âge. Quel meilleur outil qu’un tableau interactif (ou une table interactive) pour cela ?

Même s’il est périphérisé, l’ordinateur est un élément essentiel du tableau interactif. Il lui ouvre ses capacités immenses de calcul, stockage, communication. De son côté, l’enseignant peut, grâce au tableau interactif, devenir beaucoup plus créatif, formateur, constructeur. L’élève n’a jamais été autant encouragé à imaginer, produire, argumenter, réfléchir.

Les possibilités de connexions à distance et de nouveaux outils comme les tablettes tactiles permettent de travailler de façon collaborative, dans la classe, ou de n’importe quel point du monde, tout en intervenant sur le tableau interactif.

La porte est donc toute grande ouverte aux enseignants qui ont la fibre pédagogique. Le tableau interactif et ses périphériques (ordinateur, tablettes tactiles, boîtiers de réponse) est son allié.

Le doigt devient le point direct d’entrée dans l’univers de l’ordinateur (SMART Technologies diffuse depuis 1991 des TBI tactiles au doigt). Cela permet de construire un avenir où l’ordinateur sera de plus en plus utilisé mais de moins en moins visible. L’enseignant retrouve son rôle le plus noble, aider chaque enfant à se construire et ça, c’est de l’humain, pas de la machine.

Enseignant vainqueur par KO et l’ordinateur devient un périphérique des TBI. Beau renversement des rôles, non ?

J’ai cherché à remonter aussi loin que possible dans l’origine de l’utilisation du tableau en classe, ou du moins en situation de pédagogie :

Voici un document écrit par un auteur anonyme à Ctésibios d’Alexandrie (IIIe siècle avant J.-C.).

À la lecture de cette lettre, on doit pouvoir supposer que Ctésibios proposait à son collègue ou ami une invention qui aurait consisté à écrire avec une pierre calcaire claire sur une pierre sombre, probablement dans le domaine de la pédagogie. On notera ici les objections de cet auteur anonyme qui sont encore aujourd’hui étrangement d’actualité.

« […] votre idée est intéressante mais j’y vois de bien fortes objections :

– les crissements du morceau de calcaire seraient insupportables aux étudiants.

– la poussière générée par l’écriture et surtout l’effacement risquerait de provoquer des allergies.

– après plusieurs effacement la surface deviendrait peu lisible et il faudrait procéder à un nettoyage à l’eau ce qui impliquerait une connexion à un réseau aqueux et plus grave encore une indisponibilité du dispositif lors du nettoyage humide, le temps que la pierre noire sèche.

– le matériel deviendrait inopérant en cas de perte ou d’épuisement des pierres blanches.

– le matériel évoqué ne permettrait pas un usage pédagogique pertinent car il inciterait l’enseignant à limiter l’écriture. Il ne pourrait donc pas explorer les idées et hypothèses des élèves, ce qui conduirait à un enseignement magistral forcement ennuyeux pour les élèves et qui pourrait donc avoir de graves répercussions en matière de résultat en aggravant l’hétérogénéité des élèves, ce qui pourrait causer à terme la fin de la suprématie incontestable de notre chère patrie d’Alexandrie.

Je préconise donc plutôt une surface qui s’utiliserait au doigt. Je crois ce système en effet, plus intuitif, rapide, sûr. Il aurait en outre la supériorité de permettre des modifications faciles.

En cas de besoin on pourrait utiliser un style, mais je pense que le doigt est le prolongement naturel de l’esprit et que tout outil intermédiaire ne pourrait que ralentir la pensée.

Nous utilisons la cire, le sable, mais je me plais à rêver d’un dispositif encore plus simple que vous, serez peut-être à même d’offrir à nos professeurs pour qu’ils puissent aisément traduire leur pensée et surtout celle de leur étudiants. […] »


Plus près de nous signalons ce texte tiré de la « vie de Henri Brulard », un des nombreux pseudonymes de Marie-Henri Beyle, Alias Stendhal qui y décrit en 1798 le tableau de l’école centrale de Grenoble où il fait ses études de cette façon :

« C’était une ardoise de six pieds sur quatre, soutenue à cinq pieds de haut par un châssis fort solide. On y montait par trois degrés… La tête du démontrant était bien à huit pieds de haut. »

On constate que les professeurs de l’école centrale de Grenoble ne connaissaient pas le texte ci-dessus sinon ils auraient sans doute cherché un dispositif présentant moins d’inconvénients.

Il faudra attendre 1986 et même plus précisément 1991 pour que l’invention demandée à Ctésibios d’Alexandrie voit le jour dans une salle de classe, un tableau utilisable au doigt et sans aucun des inconvénients et tous les avantages demandés (c’était le SMART Board).


Que de temps perdu pour l’humanité !