Aujourd’hui, l’on retrouve des appareils d’affichage numérique partout où l’on va : dans les bureaux, les musées, les écoles, les hôtels ou encore les différents points de vente. Mais également dans tous les pays du monde entier, notamment, en Europe, pourquoi le tableau interactif a de la cote en Europe ? Dans cet article, Brenda Hodgson nous fait part de son enquête sur l’évolution de cette technologie.

Les matériels d’affichage numérique et interactif s’insèrent de plus en plus dans notre vie quotidienne. L’écran interactif et les divers lecteurs multimédias dédiés à cet effet font parties des dispositifs les plus courants. Ils atteignent tous les secteurs : professionnels, éducatifs et ludiques. D’ailleurs, c’est notre ambition de vouloir toucher, entendre et interagir sur toutes les choses, qui a influencé l’avancée progressive de ces dispositifs.

Les apports professionnels de l’écran interactif

Qui ne serait pas émerveillé comme un enfant en regardant un petit train parcourir une piste miniature ? Chez l’homme, la curiosité est innée. Par exemple, dès qu’on est face à un bouton, on a tendance à appuyer dessus pour espérer un effet électronique ou un affichage numérique. Ainsi, pour produire cette exaltation, tout est maintenant traduit en format numérique. De ce fait, les constructeurs de solutions interactives ne cessent de renouveler leurs produits afin d’améliorer l’expérience de l’utilisateur.

Les écrans interactifs ne servent pas qu’à l’affichage des produits d’une marque, mais transmettent ce qui est derrière cette marque en créant des ‘’up-selling’’ ou montée de gamme et de ‘’cross-selling’’ ou ventes croisées. L’up –selling est une stratégie consistant à suggérer un article éminent et plus coûteux aux consommateurs. Tandis que le Cross-selling est un système de vente d’accessoires complémentaires à un produit. Alors, l’écran interactif permet d’associer dans un seul dispositif toutes ces méthodes de vente. Par exemple, l’on peut intégrer un volet « témoignages clients » ou bien « articles en promo » dans le système. Il suffit par la suite de toucher la surface interactive pour afficher ces options. Par ailleurs, certains appareils sont dotés de caméras enregistrant les allées et venues de toutes les personnes qui passent, ce qui est bien pratique pour les endroits tels que les supermarchés, les banques ou les salles d’exposition.

On peut citer comme exemple Box Technologies qui a créé des écrans interactifs pour 20 fabricants de montres Suisses. Ceux-ci mesurent 3x2m et permettent la fabrication de montres personnalisées. Ces dispositifs offrent un visuel commenté sur les rouages d’une montre, que l’on peut apercevoir grâce au graphique de l’horlogerie principale. Les clients peuvent examiner des dizaines de graphiques interactifs de montres et changer la langue avec une seule touche.

Pendant ce temps, Hampshire-based Fairefield Displays un autre spécialiste des solutions d’affichage se prépare à lancer un nouvel écran tactile « tout en un » sur le marché. Il s’agit d’un appareil qui fonctionne sous Windows, Android et wifi et intègre son propre PC. Comme affirme Janice Fairfield, directeur marketing de la société, cet appareil propose les mêmes usages que les tablettes ou les iPad. Par exemple, l’on peut effectuer toutes les gestes tactiles sur l’écran comme agrandir les images ou les dé-zoomer. Avec ses dimensions de 55.9×106.7 cm, il est estimé comme la plus grande tablette jamais vendue.

Crystal Display Systems ou CDS est un concepteur, distributeur et revendeur de matériels électroniques. Cette importante firme ne cesse également pas de renouveler sa gamme d’affichages numériques notamment, ses écrans LCD, tactiles et translucides.

Cette société a compris que la technologie tend actuellement vers le secteur publicitaire car les ventes en lignes sont en pleine expansion. En effet, les grandes marques comme Adidas, Nike, Harrods ou encore Rolex utilisent l’interactivité des systèmes d’affichage numérique pour lancer leurs produits à grande échelle. En plus de décorer les murs des magasins, ces appareils diffusent des messages publicitaires via des visuels lumineux et accueillants.

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Autres usages des matériels d’affichage numérique

L’on ne peut s’empêcher de s’arrêter voir même de toucher un écran interactif dès que l’on en aperçoit un. AV Stumpfl, est une société autrichienne fabricant et distributeur d’écrans de projections fixes et mobiles. Elle propose aussi des systèmes de contrôle pour les applications professionnelles et commerciales. L’AV Stumpfl FHD player est la nouveauté de cette entreprise. Connecté à internet, le lecteur FHD peut contrôler à distance des médias basés sur coordonnées GPS. C’est la première compagnie à introduire ce type de produit sur le marché. Il est déjà utilisé dans différentes applications graphiques comme dans les musées et les attractions à thème.

Ce lecteur plug and play offre la possibilité de charger et télécharger automatiquement du contenu. Il suffit de configurer la lecture et la programmation à l’aide d’une interface graphique frontale qui propose un menu personnalisable. En plus, les limites géographiques n’ont aucune influence sur la gestion des médias. Le déclenchement automatique de contenus ne dépend que de l’emplacement et du positionnement de l’appareil. Par exemple, on peut déployer le FHD player dans le cadre d’un système de guide touristique locale à bord d’un moyen de transport.

Le FHD players peut être aussi utilisé de façon interactive grâce à des capteurs comme des détecteurs de mouvement, des petits boutons ou bien des barrières lumineuses. Ensuite, le lecteur va diffuser l’ensemble d’information récoltée via l’appareil connecté.

Sinon, d’autres affichages numériques fabriqués par AV Stumpfl sont disponibles dans le nouveau Musée de la guerre à Malte. Ils accueillent les visiteurs et racontent l’historique d’un objet ou d’un évènement.

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Une enseignante livre à tableauxinteractifs.fr son opinion sur l’usage du tableau numérique

Depuis que le tableau blanc interactif est entré dans nos écoles, de nombreux articles ont été écrits et beaucoup d’opinions émises.
Chaque enseignant a sa façon personnelle de transmettre une connaissance. Certains vont adorer cet outil et s’en serviront tout le temps, d’autres ne sauront même pas quoi en faire et refuseront d’en entendre parler. En tant qu’enseignante à l’école primaire, je me permets de vous donner mon opinion.

Au point de vue pédagogique

Il faut que l’enseignant ressente le besoin d’avoir un tableau numérique interactif et possède des idées pour s’en servir. Le désir va lui permettre de bien anticiper et de se préparer à son utilisation. Il sera réceptif à une formation et va pouvoir faire des merveilles. En tant qu’enseignante son utilisation me sort de la routine et me donne une nouvelle motivation. Quand l’élève déteste les maths et ne fait plus aucun effort, l’utilisation du tableau numérique va dans certains lui donner une nouvel angle d’acquisition de la connaissance et peu le remettre dans les rails, je l’ai vécu souvent. L’image et le partage sur tableau est plus parlant pour certaines personnalités.

Certains de mes collègues ne sont pas à l’aise avec l’outil et les nouvelles technologies en général, je le comprends tout à fait, j’ai moi-même été souvent obligée de passer du temps en dehors des heures de classe pour bien calibrer mon cours mais après la maîtrise de l’outil, je gagne du temps pendant la classe car mes supports sont déjà prêts à projeter sur le tableau blanc.

La facilité d’utilisation du tableau numérique interactif

Cela ne sert à rien de suivre un stage d’apprentissage global. Il est intéressant de savoir pour quelle matière l’enseignant va s’en servir. Personnellement, l’enseignement de l’anglais en primaire par le tableau numérique interactif est un vrai bonheur. 
 Il décomplexe l’enseignant comme l’élève. Il permet de connaître la bonne prononciation, d’ utiliser des exercices ludiques. Cela représente véritablement une aide et une ressource pédagogique. Cette facilité d’utilisation est aussi vite maîtrisée par les enfants qui sont très à l’aise avec toutes ces nouvelles technologies. Il n’y a plus de bons ou de mauvais élèves : la classe apprend l’anglais. Et si vous avez besoin du manuel, il y a le droit de scanner la page et la photocopieuse la transforme en format pdf. Mise sur le tableau, tous les élèves apprennent ensemble.

Un enseignant appréciera le Tbi s’il aide à bien exploiter ses documents en classe et si ses
expériences sont bonnes.

Le comportement de l’élève face à TNI

Les écoles ont bien saisi qu’il fallait sortir l’élève de sa passivité. Depuis quelques années, elles multiplient les activités pour attirer l’attention. Le TNI aide à sortir l’élève en échec scolaire de son mutisme. Il apporte de l’intérêt à celui qui n’en avait plus. L’élève n’a pas peur de l’échec puisqu’il sait s’en servir, il deviendra volontaire pour aller au tableau. TNI n’est pas un vidéo-projecteur, il a une manipulation directe qui permet une réflexion commune.

Il n’est pas le moyen miracle qui sauve les élèves en difficulté et rend un professeur meilleur. Mais bien utilisé et désiré par l’enseignant le tableau numérique peut faciliter la compréhension et augmenter la motivation des élèves.

Pour lire l’article sur la rentrée numérique 2014

ou l’article concernant la motivation de l’élève grâce au tbi

La motivation des élèves est un vecteur très important pour certains professeurs utilisant les TNI (tableau numérique interactif).

Au Royaume Uni, une recherche scientifique du BECTA (British Educational Communications and Technology Agency)   parue en 2005 montre que 95,6% des enseignants constataient une réelle augmentation de la motivation des élèves.

Voici une nouvelle étude scientifique qui a été réalisée en Turquie, et qui a mesuré la motivation des étudiants, l’étude est scientifique avec un vrai protocole de recherches :

  • constitution d’un échantillon
  • constitution d’un groupe témoin
  • définition des variables et étude statistique

Tableauxinteractifs.fr a traduit cette étude de l’Anglais au Français (il est possible que le rapport original ait été écrit en Turc). Cette étude a été publié en octobre 2013, elle a été rédigée par Mehmet Arif ÖZERBAŞ, de l’université de Gazi (Turquie)

On notera 3 points importants sur cette recherche :

1- La population qui a servi pour l’étude est une population d’étudiants en formation pour être professeurs. L’échantillon n’est pas constitué d’élèves du primaire ou du secondaire, la population est bien une population étudiante.

2- Il faut faire bien attention au point numéro 1, et ne pas tomber dans la confusion, les études citées (et notamment celles du BECTA) s’appliquent souvent à des élèves du primaire et du secondaire, ici on parle bien de la motivation d’étudiants qui seront ensuite enseignants.

3- Contrairement aux études du BECTA, le groupe témoin  n’a suivi des cours sur tableau noir, le groupe témoin a suivi des cours avec du matériel audiovisuel « sans interactivité » (un vidéoprojecteur non interactif);

 

 La motivation des élèves

La motivation des élèves est un des bénéfices importants que l’on peut tirer de l’utilisation d’un TBI. Il n’y a pas de construction sans motivation. La motivation est un apport important pour réussir le transfert de savoirs. A l’ère de l’usage du tbi et de son intégration dans les établissements scolaires et universitaires, plusieurs recherches ont été réalisées notamment pour identifier réellement les impacts de l’utilisation du tableau interactif sur les élèves:

http://www.tableauxinteractifs.fr/le-tbi/interets-pedagogiques/recherche-sur-linfluence-du-tbi-sur-la-motivation-des-eleves

 

motivation-usage-tbitableaunoir

 

 

 

 

 

Utilisation du tableau numérique : extrait des conclusions de cette étude

Le cadre et les conclusions de l’étude ouvrent sur de nombreuses pistes pour l’utilisation d’un système pédagogique incluant les tableaux numériques  et ainsi qu’à des recherches dans ce domaine. Il est possible que l’une des grandes difficultés dans le système d’éducation turque est l’incapacité des étudiants à se concentrer  sur un thème et à garder un certain niveau de motivation. L’utilisation des tableaux numériques peut résoudre partiellement ce problème.

 Par  conséquent, les étudiants ont besoin de recourir aux tableaux numériques pour être motivés dans tous les domaines d’enseignement. Il a été observé que le tableau numérique (dit aussi tableau blanc interactif) est un outil qui peut être utilisé dans l’enseignement, que cela encourage la participation des élèves, les incite à devenir plus motivés et fournit un environnement interactif. L’étude a démontré que le tableau interactif est un très bon outil de présentation. Toutefois, cet outil nécessite d’être utilisé efficacement par les enseignants. Une telle situation met l’accent sur la nécessité d’un changement dans l’éducation et la pédagogie.

Voici le lien pour consulter le détail de l’étude en Français sur l’influence du tbi sur la motivation

Voici le lien pour consulter l’étude en Anglais 

C’est le rêve de beaucoup d’élèves, le vœu de certains financeurs, la crainte d’enseignants, la vision de certains prophètes de la société à venir, mais est-ce un phantasme ou une réalité plausible, possible, souhaitable ?

L’ordinateur, un précepteur super patient ?

L’ordinateur, sous toutes ses formes, tour, boîte, portable, ultraportable, téléphone intelligent, tablette tactile ou autre est entré dans la vie de la plupart des Français.

À la grande époque du cédérom, certains ont pensé que l’interaction avec le logiciel permettrait d’instruire les enfants, sans culpabilisation, avec égalité, objectivité et efficacité.

Les développeurs et pédagogues n’ont sans doute pas réussi à réaliser le logiciel idéal car le moins que l’on puisse dire est que cette approche est tombée en désuétude. Il n’est qu’à voir l’effondrement de l’offre RIP (Reconnu d’Intérêt Pédagogique par le Ministère de l’Éducation nationale).

La salle informatique, salle où l’on venait s’exercer sur des petits applicatifs plus ou moins merveilleux est elle aussi tombé en désuétude. Elle était le meilleur allié de l’ordinateur professeur en attendant que le même travail puisse se faire à la maison.

Exit l’ordinateur, enseignant patient et infatigable ; les enseignants ont gardé leur travail.

La ressource, ici, là, là-bas et même partout

La nouvelle lumière émise par l’entité « ordinateur » s’est ensuite appelée « Ressource ». Il n’est plus alors question de programmes fermés mais de données, d’informations ; en un mot d’éléments que tout ordinateur est sensé pouvoir stocker, afficher et traiter de façon plus efficace que n’importe quel humain, fut-il professeur.

Un grand mouvement de constitution de ces ressources, bases de données s’est alors lancé. Les bibliothèques, les archives, tout devait pouvoir être mis en fiche et affiché sur le cathodique écran.

Avec l’essor d’Internet, ces bases de données se sont de plus en plus ouvertes au point de devenir collaboratives dans leur constitution. N’importe quel internaute peut se promouvoir expert de tel ou tel domaine, créer son site, ou participer à un projet encyclopédique comme Wikipédia.

Entre-temps, la télévision confortait sa position d’apporteur de « savoirs », ce qui fait que tout petit français d’âge scolaire reçoit des monceaux d’informations qu’il ne cherche souvent même pas à prendre comme tel.

Alors, le B2i et la nécessité d’aider les enfants à trier l’information, ont légitimé le rôle de certains enseignants, en particulier les professeurs documentalistes qui se sont bien emparés de cette mission, en dépoussiérant l’image de bibliothécaire qui leur était parfois associée.

Au-delà des documentalistes, de nombreux enseignants se sont penchés sur la question, souvent avec efficacité.

L’ordinateur n’a donc toujours pas eu la peau des enseignants et il semble même perdre des points.

L’interactivité, c’est quoi cette bête-là ?

L’ordinateur tente donc une troisième offensive, devenir interactif… Cela demande une explication. En effet, même le plus sommaire des ordinateurs a toujours été capable de répondre à un stimulus de son utilisateur (clavier, souris, voix…), ce ne doit donc pas être une nouveauté.

En fait, c’est son association avec un périphérique de saisie et d’affichage, le tableau interactif, qui fut sa dernière mauvaise bonne idée dans sa lutte pour devenir l’enseignant unique.

En effet, le tableau interactif permet d’afficher tout ce qui s’affiche sur un ordinateur, programmes et données, mais en plus de commander ce flux d’information. Son apport principal est qu’il est de grande taille et qu’il permet ainsi de favoriser les interactions entre plusieurs personnes sur un sujet de réflexion commun.

Et c’est là que le piège se retourne contre le pauvre ordinateur. En effet, celui-ci est maintenant devenu lui-même le périphérique du tableau interactif. On le cache dans un coin et même certains oublient complètement son existence.

L’enseignant astucieux se sert donc désormais du tableau interactif comme d’un allié qui lui permet de faire travailler ensemble les cerveaux de ses élèves. Toute idée émise peut désormais être reprise traduite en mots ou images, mémorisée, modifiée, partagée. Mieux, avec les possibilités des réseaux, ce travail peut devenir collaboratif à distance.

La diversité, la richesse des explorations permises ferment donc la porte à l’ordinateur comme super enseignant et ouvre la voie royale à l’enseignant qui devient le véritable pivot de l’activité pédagogique de la classe.

Score final ?

Clairement, l’ordinateur a perdu si on se place sur le plan du remplacement de l’un (l’enseignant) par l’autre (l’ordinateur). De plus, le monde du travail bascule de plus en plus vers la collaboration, le travail à distance et il est donc indispensable d’apprendre aux enfants à collaborer dès le plus jeune âge. Quel meilleur outil qu’un tableau interactif (ou une table interactive) pour cela ?

Même s’il est périphérisé, l’ordinateur est un élément essentiel du tableau interactif. Il lui ouvre ses capacités immenses de calcul, stockage, communication. De son côté, l’enseignant peut, grâce au tableau interactif, devenir beaucoup plus créatif, formateur, constructeur. L’élève n’a jamais été autant encouragé à imaginer, produire, argumenter, réfléchir.

Les possibilités de connexions à distance et de nouveaux outils comme les tablettes tactiles permettent de travailler de façon collaborative, dans la classe, ou de n’importe quel point du monde, tout en intervenant sur le tableau interactif.

La porte est donc toute grande ouverte aux enseignants qui ont la fibre pédagogique. Le tableau interactif et ses périphériques (ordinateur, tablettes tactiles, boîtiers de réponse) est son allié.

Le doigt devient le point direct d’entrée dans l’univers de l’ordinateur (SMART Technologies diffuse depuis 1991 des TBI tactiles au doigt). Cela permet de construire un avenir où l’ordinateur sera de plus en plus utilisé mais de moins en moins visible. L’enseignant retrouve son rôle le plus noble, aider chaque enfant à se construire et ça, c’est de l’humain, pas de la machine.

Enseignant vainqueur par KO et l’ordinateur devient un périphérique des TBI. Beau renversement des rôles, non ?